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mercredi 12 novembre 2008

Démâtage, hivernage et mis à sec

Ouf, chose faite!

Il ne faisait vraiment pas beau ce matin pour la sortie du Bobato. Mais, on a réussi à démâter sans avoir trop de soucis. Sauf qu'on a cassé un bout de plastic dans le tube de l'enrouleur. Tant pis... Le grutage s'est fait assez rapidement par Mr. le grutier bien sympa. Et puis après un bon nettoyage de la coque, c'était parti pour le port à sec.

Pascal est donc venu ce matin de bonne heure pour me donner un coup de main. On s'est posés sous la grue de matage au port et à l'aide une cravate (une corde qui fait rallonge, bien sûr) en place sous les barres de flèches pour tenir le mât en sécurité, on a commencé à défaire les ridoirs. Tout s'est bien passé... Je me suis mis à la moulinette de la grue pour démarrer le démâtage. Pascal s'occupait du pied du mât. En quelques minutes le mât a sa place sur le pont du bateau. Ensuite, on a mis le cap sur la grande grue du port. Quelques minutes sous moteur... On amarre et on attend le grutier. En cinq sec, le Bobato est sorti du lac et remis sur sa remorque. Pascal m'a donné un bon coup de main pour nettoyer la coque à la brosse. Dis donc ce bateau, serait-il un peu chouchouté? Finalement, pour terminer en beauté, on a fixé les sangles et attelé la remorque pour le trajet au port à sec.
le ciel bien gris et hop on hisse la cravate

Pascal au boulot, les ridoirs!

Pascal décide de faire un saut à la perche

Mission accomplie!

En fait c'est Pascal et non pas Léonard Dicaprio.

Allez, en route au moteur pour le grutage


Amarré, on attend Mr. le Grutier



Et le Bobato prend encore vol

Le sacré coquin! Un coup de jet d'eau sous la jupe!

Je me demande si le Bobato a maigri pendant la saison...

Eh bien, le Bobato est prêt pour le trajet de 300m au port à sec

Enfin dans sa place à sec avec ses copains moteur de chaque coté

>> Cliquez ici pour voir le film du créneau pour rentrer dans la place.

Un grand merci à Pascal pour son aide et son 4x4. Ca va faire bizarre de ne plus voir mon Bobato dans le port... Mais bon, je vais souvent le vendre visite pour faire des bricolages d'hiver.

Visionner le diaporama de toutes les photos de la matinée.

dimanche 2 novembre 2008

Sortie, bricolage, dodo au bateau

La sortie
Ah quelle journée de dimanche! J'ai profité du beau soleil pour faire une petite sortie sur le lac. Le vent était assez capricieux vers midi. Pas un brin de vent... et ça brassait sur le lac plus que d'habitude et puis comme souvent ce qui se passe, le vent s'est bien levé d'un coup pour rendre ma petite nav encore plus sympa. Ça avait duré pendant une heure, puis la pétole! Du coup, j'ai décidé de rentrer au port...

une vitesse de croisière de 6,3 nœuds. De bonnes sensations.


bien calé pour la gite



Ca donne ceci...

Du bricolage
Pour la deuxième partie de ma journée, je me suis lancé dans une modification des tirants sur ma remorque. Je voulais rajouter une seconde série de tirant pour éviter que les chandelles ne s'écartent avec le poids dessus. J'ai donc procédé à installer une barre traversante (en 'L') en acier qui sert à un point de fixation pour les tirants. Après avoir percé la barre pour passer des boulons, il suffit de peindre l'acier brut avec une peinture spéciale galva à froid en bombe.

les tirants se fixe au milieu de la barre

la barre en 'L' se fixe avec deux longs boulons

Et voilà! Les tirants en 'V' comme à l'arrière.

Dodo au bateau
Ce soir, dormir à bord est au programme car demain matin il faut que me lève tôt (4h) pour descendre à la Seine sur Mer avec l'espoir de remonter un Edel 4 pour mon ami Edeliste, Pascal. C'est donc plus simple de passer la nuit dans le Bobato vu qu'on part du port avec la remorque. Du coup, j'ai branché le chauffage électrique 220V (on prévoit une nuit bien fraiche). L'avantage d'un petit bateau, oui ça réchauffe facilement! Je mets des pâtes à cuire pour mon diner et ça réchauffe encore l'intérieur du carré et là j'ai chaud! Il fait 20°C!

un petit film pour trouver le sommeil

Je dors dans le carré puisqu'il y a plus de place que dans la cabine. En plus, je suis en solo ce soir. Eva préfère le grand lit au chaud à la maison. Donc plus de place pour mes longues jambes. Allez, au dodo! A demain matin de bonne heure. Bonne nuit...

dimanche 26 octobre 2008

mardi 26 août 2008

Le Bobato qui vole!

Eh voilà, on prépare pour remonter en Savoie. Ça fait toujours drôle de voir le bateau en plein vol.

jeudi 21 août 2008

Mouillage de Port Pomègues

Le mouillage de Port Pomègues fait partie de nombreuses calanques sur la cote sud des iles du Frioul en face de Marseille. On était vraiment étonnés de la beauté de ce petit coin charmant qui est si près de Marseille. Un mouillage offrant un abri presque total où on peut mouiller par 5-8m de profondeur. L'eau est tellement limpide que j'ai pu voir l'ancre posée sur le fond de sable et d'herbe. Du fait que ce coin est très fréquenté, vu la proximité de Marseille, assurez-vous que vous ne serez pas seuls, surtout en journée. Le soir, on avait remarqué même pas une dizaine de bateaux mouillés à coté de nous. C'était tout bonnement une nuit paisible et reposante. Le lendemain, je me suis réveillé pour vérifier l'ancre et j'ai vu une véritable carte postale devant mes yeux. Quelle merveille!


Port Pomègues, vue de haut

Et la fameuse carte postale



Un tour panoramique du mouillage

mardi 19 août 2008

La grande traversée: Sanary à Marseille

Ah... c'est bientôt la fin des vacances et de notre croisière en Méditerranée. Nous avons quitté la tranquillité du port à Sanary-sur-Mer pour remonter à Marseille. Au départ, j'envisage le retour en une seule escale, avec un mouillage dans l'une des calanques à mi-chemin. Ça nous ferait une quinzaine de mille à parcourir, pour chaque partie donc une demi-journée de navigation sur deux jours. On regarde les prévisions météo pour les heures à venir, dans notre zone de navigation donc un vent S/SE force 2-3 dans la matinée, puis S/E force 3-4 vers 12h jusqu'au soir, changeant N/NO force 5-6. Alors, ce n'est pas forcément le vent idéal au mouillage vu que les calanques sont très peu abritées par vent S/SE/E. Il faudra voir une fois sur place... il s'avère que les roulis rendront la tenue au mouillage instable sans parler du fait que ça ne plaira à Eva. Le plan B, c'est de s'arrêter dans le port de Cassis à l'improviste encore une fois. Avec un peu de chance, on nous calera sur le quai comme précédemment. Et au pire, le plan C... et bien c'est de tirer des bords jusqu'à Marseille. Finalement, nous adoptons le plan C. Soyons fous! Nous sommes jeunes.

Eva qui garde toujours le sourire, enfin on vient de partir...

Une fois sous voiles au large de Sanary, le Bobato atteint une bonne vitesse de croisière grâce un vent de travers de 7-9 nœuds. Je ne change pas de bord pendant une bonne heure. Je remarque que le cordage dans le tambour de l'enrouler a sauté du tambour. Du coup, la corde s'est enroulée à l'extérieur qui nécessite une intervention de ma part. Je m'installe donc à l'avant bien calé sur le pont afin de régler les nœuds. Hélas, je suis obligé d'enlever tout le cordage de l'enrouleur. Au bout, 5 minutes je réussis à tout remettre en ordre. La leçon tirée de cette histoire. Eh bien, surveillez bien le tambour et enroulez doucement qu'on envoie le génois. Rien de grave mais à éviter quand le vent est fort et la mer déchainée. J'ai eu de la chance, je me bronzais tranquillou...

Un petit vent arrière

Peu de temps après, avant l'arrivée dans la baie de la Ciotat le vent change direction (vent E) et s'affaiblit. Le Bobato ralentit avec le vent arrière. J'en profite pour passer le génois à bâbord, donc les voiles en ciseau. Nous avançons à 4 nœuds tout doucement jusqu'à la baie de la Ciotat. Puis, quelques milles plus loin, je vire de bord pour pouvoir traversée la baie de la Ciotat d'un seul coup. Le vent forcit un peu qui nous aide à gagner du terrain.


On entre dans la baie de la Ciotat

Mais au niveau de la calanque de Figuerolles, c'est la pétole... Je suis obligé de virer plusieurs fois afin d'atteindre la baie de Cassis. Eva et moi discutons la possibilité d'aller plus loin plutôt que de tenter la chance au port de Cassis. Du coup, c'est parti pour les calanques. En entrant dans la baie de Cassis, on regagne de la vitesse et le vent nous emporte jusqu'au niveau des calanque d'En Vau et de Port Pin. Puis, la pétole encore une fois...

Près de l'entrée des calanques d'En Vau et Port Pin

J'allume le moteur car on se fait secouer dans les sens par les roulis. J'enroule le génois mais je laisse la grand-voile. Le but c'est d'atteindre la calanque de Morgiou pour passer la nuit. Nous continuons au moteurs pendant une bonne demi-heure. Je vois l'entrée de Morgiou qui est très large et ouverte aux vents S/SE/E. En l'occurrence, il y a un SE qui se fait sentir quand nous entrons dans la calanque pour tenter un mouillage. On remarque qu'il y a très peu de bateaux au mouillage. Ca nous permet de trouver une bonne place pour jeter l'ancre. Je manœuvre le Bobato à un endroit où on a 8m de profondeur. Eva prend la barre et s'occupe du moteur pendant je descends l'ancre. Une fois l'ancre est posée sur le fond je regagne le cockpit pour voir on a une bonne tenue. A priori, tout me semble OK... On surveille le mouillage en prenant quelques relèvements au compas et à l'aide du GPS. Mais au finale, nous décidons d'abandonner le mouillage car je n'ai pas confiance en la tenue de l'ancre du simple fait que les roulis arrivent de façon importante dans la calanque. Nous n'allons pas passer une bonne nuit au mouillage. C'est sûr! Du coup, on fait le nécessaire pour quitter le mouillage de Morgiou. Ce ne sera pas pour cette fois-ci...

Sortant de la calanque de Morgiou

En ce moment, je demande à Eva si elle se sent capable d'aller jusqu'à Marseille au cas où on ne trouverait pas de mouillage confortable dans les calanques. Elle me dit, soyons fous! Enfin, soyons prudents avant tout. C'est donc ce que nous décidons de faire après avoir passé dans la calanque de Sorimou, là où nous avions déjà passé la nuit. C'est toujours la même histoire. La calanque est trop exposée au vent S/SE/E. Je le sens mal. Tant pis, je mets le cap sur Marseille (toujours au moteur) et cette fois-ci pour gagner du temps, je choisis le passage étroit de l'ile Maire pour regagner la Rade de Marseille. Je vérifie à plusieurs reprises sur la carte ainsi que sur le GPS que le passage sera praticable. Sur la carte, à l'endroit où on franchit le passage, le fond est à environ 2,5m. En principe, il n'y aura pas de soucis vu mes 1,42 de tirant d'eau... De toute façon, j'avais déjà vu pas mal de bateaux emprunter ce raccourcit. Nous traversons encore une fois le Plateaux des Chèvres, l'endroit à haut fonds. Ça m'impressionne toujours de voir le fond défilé sous le bateau. A environ 0,5 mille du passage de l'ile Maire, j'aperçois un voilier qui rentre dans le passage. C'est parfait, ça me donne l'occasion de voir comment m'y prendre. Enfin, c'est à nous... Je suis toujours au moteur et sous grande-voile en entrant dans le passage. Nous avons un vent arrière qui nous pousse mais je laisse le moteur allumer tout de même. Disons que je savais que nous entrons dans une zone à haut fonds, mais quand on regarde le sondeur affiché 15m, puis 11m, puis 9m, puis 6, 5, 4, 3, et enfin 2,6m sur une distance d'une cinquantaine de mètres et en même d'autres bateaux arrivent dans le contre-sens, ça fait hérisser les poils! Mais immédiatement après avoir franchit le passage, on voit les chiffres affichés sur le sondeur qui augmentent. 3, 4, 7, 9, 13m ainsi de suite... Ouf! C'est magnifique car nous sommes dans la Rade de Marseille, à 7 milles du terminus, et la mer est très calme et le vent arrière nous fait bien avancer! On sent vraiment un calme dans l'air et même chez nous. Eva me propose un gouter pour le 4 heure car elle a finalement envie de grignoter un bout! Nous mettons encore une petite heure pour arriver au Vieux Port. Il est vers 18h et il ne restent plus beaucoup de places sur le ponton d'accueil. Heureusement, le Bobato se cale toujours bien. Soulagés et fatigués de notre traversée, je propose à Eva de diner en ville ce soir. Bien sûr, nous retournons manger des moules frites!

Les iles près de Riou

Entrant dans le passage de l'ile Maire (notre position: 43°12'46.84"N, 5°20'19.23"E)

De l'autre coté du passage (raccourci), l'ile Maire

Dans la Rade de Marseille



Enfin, c'est calme!

L'une des dernières places pour la nuit

Notre position: 43°17'37.12"N, 5°21'52.05"E

dimanche 27 juillet 2008

Premier essai de l'annexe

Ça y est, je viens de recevoir l'annexe gonflable avec son moteur Tohatsu 3.5cv. On a saisi l'occasion de la tester à la ramer. Il s'agit d'une annexe 240cm pour homologuée pour trois personnes d'une marque générique. De près elle ressemble à des annexes genre Zodiac, en PVC assez costaud. Elle se gonfle à l'aide d'un gonfleur à pied en 5 min. Il suffit de gonfler les 3 boudins. L'annexe est livré avec 2 rames, sol en planché, banc, gonfleur, sac et housse de transport, et kit de réparation. Quant au moteur, c'est un Tohatsu 3.5cv arbre court doté un réservoir intégré.

l'annexe gonflée équipée de son moteur


Ramer, c'est dur!

mercredi 14 mai 2008

Le vidéo du jour

Aujourd'hui, je vous propose une balade tranquille vue sur le pont de Bobato. Une fois les voiles sont bien réglées, je peux laisser la barre se diriger toute seule. C'est barré sans barrer!