vendredi 29 août 2008

Retour au lac

Ahhhhh... c'est fini les vacances à la mer. Avant hier, j'ai sorti le bobato du port de l'Estaque. Et voilà, il retrouve son petit lac doté de vents thermiques (la traverse) en fin d'après-midi. C'est quand même un paradis, non?




Je ne suis pas le seul à profiter du cadre magnifique!

mercredi 27 août 2008

Les tracés

Voici l'image des tracés GPS de notre croisière. En tout, on a parcouru environ 160 milles nautiques.


mardi 26 août 2008

Le Bobato qui vole!

Eh voilà, on prépare pour remonter en Savoie. Ça fait toujours drôle de voir le bateau en plein vol.

lundi 25 août 2008

Le periple en photos

Les voici! Les clichés de notre périple en Méditerranée pendant le mois d'aout 2008. Vivement l'été prochain pour la deuxième édition.

Eva est partie hier matin en TGV pour remonter en Savoie. Le boulot l'appelle.. Moi, je me retrouve tout le seul sous le soleil à l'Estaque pour démâter et préparer le bateau pour le retour. Hier, j'ai pris la barre pour la dernière navigation entre le Vieux Port et le port de l'Estaque. Une petite traversée de 4 milles sous un vent calme. Ah... quel mois de rêve!

jeudi 21 août 2008

Mouillage de Port Pomègues

Le mouillage de Port Pomègues fait partie de nombreuses calanques sur la cote sud des iles du Frioul en face de Marseille. On était vraiment étonnés de la beauté de ce petit coin charmant qui est si près de Marseille. Un mouillage offrant un abri presque total où on peut mouiller par 5-8m de profondeur. L'eau est tellement limpide que j'ai pu voir l'ancre posée sur le fond de sable et d'herbe. Du fait que ce coin est très fréquenté, vu la proximité de Marseille, assurez-vous que vous ne serez pas seuls, surtout en journée. Le soir, on avait remarqué même pas une dizaine de bateaux mouillés à coté de nous. C'était tout bonnement une nuit paisible et reposante. Le lendemain, je me suis réveillé pour vérifier l'ancre et j'ai vu une véritable carte postale devant mes yeux. Quelle merveille!


Port Pomègues, vue de haut

Et la fameuse carte postale



Un tour panoramique du mouillage

mardi 19 août 2008

La grande traversée: Sanary à Marseille

Ah... c'est bientôt la fin des vacances et de notre croisière en Méditerranée. Nous avons quitté la tranquillité du port à Sanary-sur-Mer pour remonter à Marseille. Au départ, j'envisage le retour en une seule escale, avec un mouillage dans l'une des calanques à mi-chemin. Ça nous ferait une quinzaine de mille à parcourir, pour chaque partie donc une demi-journée de navigation sur deux jours. On regarde les prévisions météo pour les heures à venir, dans notre zone de navigation donc un vent S/SE force 2-3 dans la matinée, puis S/E force 3-4 vers 12h jusqu'au soir, changeant N/NO force 5-6. Alors, ce n'est pas forcément le vent idéal au mouillage vu que les calanques sont très peu abritées par vent S/SE/E. Il faudra voir une fois sur place... il s'avère que les roulis rendront la tenue au mouillage instable sans parler du fait que ça ne plaira à Eva. Le plan B, c'est de s'arrêter dans le port de Cassis à l'improviste encore une fois. Avec un peu de chance, on nous calera sur le quai comme précédemment. Et au pire, le plan C... et bien c'est de tirer des bords jusqu'à Marseille. Finalement, nous adoptons le plan C. Soyons fous! Nous sommes jeunes.

Eva qui garde toujours le sourire, enfin on vient de partir...

Une fois sous voiles au large de Sanary, le Bobato atteint une bonne vitesse de croisière grâce un vent de travers de 7-9 nœuds. Je ne change pas de bord pendant une bonne heure. Je remarque que le cordage dans le tambour de l'enrouler a sauté du tambour. Du coup, la corde s'est enroulée à l'extérieur qui nécessite une intervention de ma part. Je m'installe donc à l'avant bien calé sur le pont afin de régler les nœuds. Hélas, je suis obligé d'enlever tout le cordage de l'enrouleur. Au bout, 5 minutes je réussis à tout remettre en ordre. La leçon tirée de cette histoire. Eh bien, surveillez bien le tambour et enroulez doucement qu'on envoie le génois. Rien de grave mais à éviter quand le vent est fort et la mer déchainée. J'ai eu de la chance, je me bronzais tranquillou...

Un petit vent arrière

Peu de temps après, avant l'arrivée dans la baie de la Ciotat le vent change direction (vent E) et s'affaiblit. Le Bobato ralentit avec le vent arrière. J'en profite pour passer le génois à bâbord, donc les voiles en ciseau. Nous avançons à 4 nœuds tout doucement jusqu'à la baie de la Ciotat. Puis, quelques milles plus loin, je vire de bord pour pouvoir traversée la baie de la Ciotat d'un seul coup. Le vent forcit un peu qui nous aide à gagner du terrain.


On entre dans la baie de la Ciotat

Mais au niveau de la calanque de Figuerolles, c'est la pétole... Je suis obligé de virer plusieurs fois afin d'atteindre la baie de Cassis. Eva et moi discutons la possibilité d'aller plus loin plutôt que de tenter la chance au port de Cassis. Du coup, c'est parti pour les calanques. En entrant dans la baie de Cassis, on regagne de la vitesse et le vent nous emporte jusqu'au niveau des calanque d'En Vau et de Port Pin. Puis, la pétole encore une fois...

Près de l'entrée des calanques d'En Vau et Port Pin

J'allume le moteur car on se fait secouer dans les sens par les roulis. J'enroule le génois mais je laisse la grand-voile. Le but c'est d'atteindre la calanque de Morgiou pour passer la nuit. Nous continuons au moteurs pendant une bonne demi-heure. Je vois l'entrée de Morgiou qui est très large et ouverte aux vents S/SE/E. En l'occurrence, il y a un SE qui se fait sentir quand nous entrons dans la calanque pour tenter un mouillage. On remarque qu'il y a très peu de bateaux au mouillage. Ca nous permet de trouver une bonne place pour jeter l'ancre. Je manœuvre le Bobato à un endroit où on a 8m de profondeur. Eva prend la barre et s'occupe du moteur pendant je descends l'ancre. Une fois l'ancre est posée sur le fond je regagne le cockpit pour voir on a une bonne tenue. A priori, tout me semble OK... On surveille le mouillage en prenant quelques relèvements au compas et à l'aide du GPS. Mais au finale, nous décidons d'abandonner le mouillage car je n'ai pas confiance en la tenue de l'ancre du simple fait que les roulis arrivent de façon importante dans la calanque. Nous n'allons pas passer une bonne nuit au mouillage. C'est sûr! Du coup, on fait le nécessaire pour quitter le mouillage de Morgiou. Ce ne sera pas pour cette fois-ci...

Sortant de la calanque de Morgiou

En ce moment, je demande à Eva si elle se sent capable d'aller jusqu'à Marseille au cas où on ne trouverait pas de mouillage confortable dans les calanques. Elle me dit, soyons fous! Enfin, soyons prudents avant tout. C'est donc ce que nous décidons de faire après avoir passé dans la calanque de Sorimou, là où nous avions déjà passé la nuit. C'est toujours la même histoire. La calanque est trop exposée au vent S/SE/E. Je le sens mal. Tant pis, je mets le cap sur Marseille (toujours au moteur) et cette fois-ci pour gagner du temps, je choisis le passage étroit de l'ile Maire pour regagner la Rade de Marseille. Je vérifie à plusieurs reprises sur la carte ainsi que sur le GPS que le passage sera praticable. Sur la carte, à l'endroit où on franchit le passage, le fond est à environ 2,5m. En principe, il n'y aura pas de soucis vu mes 1,42 de tirant d'eau... De toute façon, j'avais déjà vu pas mal de bateaux emprunter ce raccourcit. Nous traversons encore une fois le Plateaux des Chèvres, l'endroit à haut fonds. Ça m'impressionne toujours de voir le fond défilé sous le bateau. A environ 0,5 mille du passage de l'ile Maire, j'aperçois un voilier qui rentre dans le passage. C'est parfait, ça me donne l'occasion de voir comment m'y prendre. Enfin, c'est à nous... Je suis toujours au moteur et sous grande-voile en entrant dans le passage. Nous avons un vent arrière qui nous pousse mais je laisse le moteur allumer tout de même. Disons que je savais que nous entrons dans une zone à haut fonds, mais quand on regarde le sondeur affiché 15m, puis 11m, puis 9m, puis 6, 5, 4, 3, et enfin 2,6m sur une distance d'une cinquantaine de mètres et en même d'autres bateaux arrivent dans le contre-sens, ça fait hérisser les poils! Mais immédiatement après avoir franchit le passage, on voit les chiffres affichés sur le sondeur qui augmentent. 3, 4, 7, 9, 13m ainsi de suite... Ouf! C'est magnifique car nous sommes dans la Rade de Marseille, à 7 milles du terminus, et la mer est très calme et le vent arrière nous fait bien avancer! On sent vraiment un calme dans l'air et même chez nous. Eva me propose un gouter pour le 4 heure car elle a finalement envie de grignoter un bout! Nous mettons encore une petite heure pour arriver au Vieux Port. Il est vers 18h et il ne restent plus beaucoup de places sur le ponton d'accueil. Heureusement, le Bobato se cale toujours bien. Soulagés et fatigués de notre traversée, je propose à Eva de diner en ville ce soir. Bien sûr, nous retournons manger des moules frites!

Les iles près de Riou

Entrant dans le passage de l'ile Maire (notre position: 43°12'46.84"N, 5°20'19.23"E)

De l'autre coté du passage (raccourci), l'ile Maire

Dans la Rade de Marseille



Enfin, c'est calme!

L'une des dernières places pour la nuit

Notre position: 43°17'37.12"N, 5°21'52.05"E

dimanche 17 août 2008

Cap sur Sanary sur Mer

Nous avons quitté le port de la Ciotat pour faire une traversée de 12 milles jusqu'à Sanary sur Mer. Hier, j'avais hésité entre Bandol et Sanary, et puis finalement grâce à des conseils de nos voisins retraités très, très sympathiques (Richard et Maïté de Port Camargue qui vivent à bord leur 11m), ils nous ont fortement conseillé le port de Sanary car il est plus accueillant et moins cher. En plus, Eva et moi connaissons déjà bien Sanary et Six-Fours. Donc c'est gagnant, gagnant. Ce matin, on a eu un petit vent de force 2, N/NO qui s'est éteint à 2 milles de Sanary. Du coup, j'ai mis un petit coup de moteur et puis à 1 mille du port le vent a changé de direction. Ça nous a poussé (il y avait que la GV envoyée) jusqu'à l'entrée étroite du port. Nous sommes super bien installés à la panne n°4 en face de l'église. Il n'y a pas de mieux...

Pour les jours à venir, j'ai décidé de rester ici à Sanary comme base, puis nous allons faire des sorties sur les iles d'Embiez chaque jour pour repartir mercredi matin. Je pense que c'est ici où nous ferons demi-tour pour remonter vers Marseille. Eva dois reprendre le travaille dans 9 jours et moi, je resterai près de Marseille pour profiter de la navigation en solo par là.

On large les amarres! Merci Richard et Maïté

Traversée: La Ciotat > Sanary sur Mer

En arrivant sur Sanary

Mouillage des Embiez

La pêche a été bonne...

Au fait, nous avons découvert le canal 63 (Cross Med), il y a quelques jours. C'est très pratique. La météo est diffusée toutes les 30 secondes.

Le tarif à Sanary la nuit pour un 7m = 15EUR. Les sanitaires (et la capitainerie) sont loin de notre place, mais bon le Bobato est en face de l'église. Une place de rêve! Encore grâce à sa taille, nous sommes super bien installés.

Notre position: N°43.07.037', E5°48.063'.

samedi 16 août 2008

La calanque de Figuerolles

Nous nous sommes promenés vers la calanque de Figuerolles à 20 minutes du port de la Ciotat. C'était une balade tranquille et la vue en descendant dans la calanque est royale! Le soir, on a tous profité d'un feu d'artifice au premier loge. Nos voisins nous ont invité regarder le spectacle et pour boire un coup. Du coup, on a discuté jusqu'à minuit. Le samedi soir est très animé à la Ciotat pendant la période actuelle. Il y a toujours le marché nocturne, puis le bal de samedi soir (la fièvre de samedi soir!) On se fait bercer par la musique... Bonne nuit!

Sur le chemin en descendant

Il y a même la possibilité de mouiller dans l'étroite calanque de Figuerolles. Ici, on voit 2 voiliers mouillés, surement que pour la journée.

Notre position à la plage: 43°10'0.12"N, 5°35'50.37"E

jeudi 14 août 2008

Départ du Port-Miou, Cap sur La Ciotat

Ca y est, nous sommes arrivés au port vieux de la Ciotat après une traversée lente (manque de vent) depuis la calanque de Port-Miou. J’ai fixé le cap direction l’ile verte (120°) qui se trouve jusqu’à coté de la Ciotat. Il n’y avait pas énormément de vent, donc j’ai dû lancer le moteur pendant une bonne demi-heure car le bobato n’avançait qu’à 2-3 nœuds sous GV et génois (vent portant). En arrivant sur le port vieux de la Ciotat, on voit bien les grues géantes du chantier naval d’autrefois. L’entrée dans le port est facile. J’ai essayé d’appeler la capitainerie sur le VHF (canal 9), mais c’était la pause déjeuner. Eva avait téléphoné dans la matinée juste avant de partir de Port-Miou pour se renseigner sur les places disponibles. A priori, il restait de la place mais il vaut mieux arriver avant 16h à mon avis. Du coup, j’ai calé le bobato sur un petit bout de quai en diagonale en face de la capitainerie. C’est pratique quand on n’a que 7m de bateau. Comme c’était l’heure de la pause midi, nous voulions aussi casser la croute au soleil. Une petite tomate, un œuf dur, une boite de sardines (Eva l’adore !) , et un petit bout de pain. Un picnic tranquille..

Pause picnic en attendant

A 14h nous sommes allés à la capitainerie pour avoir une place. A cette heure-là, il y avait encore une dizaine de places. Ouf ! Les gens du port sont très serviables et cool. On leur a dit qu’on voulait rester quelques nuits (en attendant le vent), et ils nous ont répondu, pas de soucis ! Vous réglez quand vous partirez… Le tarif : 15EUR la nuit, avec sanitaires (mais c’est fermée de 19h à 7h). Le bobato est donc amarré entre deux voilier de +10m. C’est drôle, car à chaque fois j’ai impression que mon petit Edel 4 est minus par rapport à ces grosses unités. Enfin, c’est très commode ce petit bateau !

Le port vieux est très charmant et le quai des visiteurs se trouve à coté de la capitainerie et un petit bar-resto ‘Sur les Quais’.

On entendait un groupe de rock qui jouait dans le bar, d’ailleurs ils ont un réseau WiFi gratuit au bar. Contents de notre place, nous sommes partis pour le centre ville à la découverte et pour du ravitaillement. On trouve tous ce qu’on veut sans problème. Hier soir, il y avait le marché nocturne au tour du port. C’était bien sympa. Nous étions tous les deux fatigués de ces derniers jours et donc le dodo nous appelait. Nous avons passé une bonne nuit de sommeil au calme.

Le vent a commencé à se lever vers 6h ce matin et continue à souffler fort. Un avis de grand frais est annoncé pour des jours à venir. Aujourd’hui, nous nous reposons. Eva, un peu de lecture et moi les petits bricolages, et quelques siestes prévues. Je pense que nous allons rester à la Ciotat encore une nuit, voire deux. Tout dépend du Mistral...

Dans la baie de Cassis, on voit le bec d'Aigle

Amarré sur un bout de quai

L'avitaillement porte ses fruits, soirée Tex-Mex

Notre position : N 43°10.366’, E 5°36.468’.

mercredi 13 août 2008

Une nuit difficile au mouillage

Cette nuit au mouillage (à cause du vent fort et de la mer bien agitée) le Bobato se faisait secouer dans tous les sens. Il pleuvait aussi! Vent E, SE. Du coup, plein de vagues et un fort courant qui rentre du large. C'était très désagréable dans un petit bateau vu qu'il ne tourne pas avec le vent et le courant. Souvenez-vous, on a amarré le bateau à l'arrière sur la roche donc on ramasse des roulis de coté. Nos voisins tanguaient beaucoup moins que nous grâce un bateau légèrement plus large et plus lourd. C'était assez impressionnant. Ça a rendu ma chérie un peu dingue donc nous avons pris l'annexe en début de soirée pour retrouver le calme de la terre ferme. Pour la nuit, nous avons décidé de dormir sur les banquettes dans le cockpit car Eva refusait de dormir dans le bateau. Elle n'était pas du tout à l'aise. Le bateau qui bougeait comme de pas possible et de l'humidité tropicale! Au finale, le vent a changé au milieu de la nuit (un vent N, chaud et sec) et nous avons enfin trouvé un bon sommeil. Ce matin, nous nous sommes réveillés avec les pêcheurs qui nous regardaient d'une drôle de tête... :-)

Ouf, le réveille un peu difficile

Tout le monde s'active aujourd'hui inspiré par le beau temps. Nos voisins (un groupe de jeunes étudiants) se jettent dans l'eau pour une petite baignade. Eva aussi plonge dans l'eau à la chasse... un chiffon qui a coulé au fond de l'eau à 3m. Lorsque Eva est dans l'eau, je discute avec nos voisins qui comptent partir aujourd'hui pour Port St. Louis du Rhône. Je leur prête mon Bloc Marine qu'ils puissent planifier la traversée. Sinon, j'ai essayé de gonfler le canoë afin de partir à la découverte des calanques. Hélas, je découvre une importante fuite d'air. Je le range, mais toujours avec une lueur d'espoir, nous prenons l'annexe. Quelle poisse! Panne d'essence... enfin ce que j'ai dit à Eva. Du coup, j'ai ramé en amoureux dans la calanque avec ma chérie. C'est beau l'amour!

Eva à la chasse

Ce jour s'annonce bien, donc nous partons faire une petite randonnée vers la calanque de Port Pin et d'En Vau. Gâtés par cette journée de très beaux paysages et une vue magnifique de la mer. Le rêve. Au mouillage, la journée a été très calme. Du soleil et de la tranquillité.

Ah... c'est calme et il fait beau!

La calanque de Port Pin

Bronzés et contents d'être en vacances!

Ce soir, le vent se lève avec parfois des rafales. Le bateau bouge un peu, mais rien à voir par rapport à hier soir. J'en profite, c'est soirée crêpes. Un repas bien apprécié par Eva qui en raffole. Nous arrivons à bien manger quand même en dépit des petits roulis. Je suis toujours au 7ème ciel malgré la nuit difficile. Mon rêve continue...

Demain, nous repartons vers la Ciotat. Une petite traversée de 7 milles. En principe, on n'aura qu'un vent de force 2-4... NO, O.

Notre position: N43°12.374', E5°30.968.

mardi 12 août 2008

Un mouillage de rêve (Port Miou)

Nous sommes partis du port de Cassis au moteur vers la calanque de Port Miou. Effectivement le vent a bien soufflé et il y avait de grosses houles. On se faisait tabasser dans tous les sens. Ma chérie n'était guère contente après moi... L'entrée dans la calanque était musclé vu les vagues qui nous emmenaient rapidement vers la cote. Enfin, une fois rentrée dans la calanque au niveau des boules de mouillage, tous les deux plus tranquille puisqu'on a vécu le pire, je prends le VHF et je lance un appel sur le canal 9 pour demander une place. Aussitôt dit aussitôt fait! Le vigile vient nous aider pour attraper la boule de mouillage ainsi que pour passer les amarres à l'arrière dans les anneaux. On est amarrés à la boule N°1. Astuce: il faut prévoir suffisamment de cordage pour amarrer le bateau à l'arrière sur les anneaux fixés sur la roche environ 40-50m.

Le tarif pour la nuit est à 11,50EUR. Pas de sanitaires, pas de 220V, et annexe (ou nage) obligée pour regagner la terre ferme. J'adore cet endroit. C'est ici où j'ai découvert la voile grâce à des amis voilà plus de 15 ans. A l'époque je me disais, "un jour je reviendrai avec mon propre bateau." Eh voilà, j'y suis! Un rêve de garçon réalisé! C'est beau!

Eva a hâte de regagner la terre ferme. D'ailleurs, quand on s'est rendu à la plage, Eva a glissé de l'annexe et elle est tombée dans l'eau jusqu'au bas de dos. Ooh la! Ça avait bien crié...

Moi, je suis pénard!

Le mouillage et la baie de Cassis derrière (ça souffle!)

Quelques voisins

Au-dessus de Port Miou

Au bout de Port Miou

L'entrée de Port Miou

Notre position: N43°12.374', E5°30.968.

lundi 11 août 2008

En route pour le port de Cassis

Ce matin, nous avons quitté le mouillage à Sormiou pour nous rendre à Cassis. Le ciel est bien couvert de nuages et nous mettons les cirés en prévoyant la pluie et pour rester au chaud. J'envoie la grand-voile et le génois en espérant que le vent nous emportera vers notre destination plus rapidement. Sur le canal 63 (VHF, Cross Med), ils annoncent du vent faible, force 1-2 jusqu'à cet après-midi. Du coup, je suis obligé de mettre un petit coup de moteur (environ 45 min.) . Nous apprécions, néanmoins, le beau paysage des calanques et la mer tout autour de nous. L'humidité se sent dans l'air... je pense qu'on aura de la flotte aujourd'hui.

Avant d'arriver sur Cassis Eva a essayé, à plusieurs reprises, de téléphoner au port pour réserver une place pour la nuit. Malheureusement, elle n'a pas arrivé à joindre la capitainerie. Nous continuons en croisant les doigts. Une fois rentré dans le port, on voit immédiatement la petite taille du port. En plus, il est bien occupé par de nombreux gros bateaux à moteur et de yachts. J'essaie d'appeler la capitainerie par le VHF (canal 9), mais toujours pas de réponse. Par chance, nous rencontrons le bateau d'accueil du port et je lui pose la question qui tue! Avez-vous de la place? Au premier regard, il n'a pas l'air d'être très confiant. Il me demande de patienter, du coup je remonte et redescends une allée en attendant. Au bout de 5 minutes, il revient avec une bonne nouvelle. Enfin, il nous propose une place contre le quai entre des bateaux dans les 'vraies' places. Allez hop! je fais mon premier créneau avec le Bobato. Ca y est, ça rentre! Du coup, nous sommes calés abord d'un quai. On était pile poil au bon niveau de profondeur aussi. Le sondeur s'est mis à sonner en affichant 1,5m (j'ai 1,42m de tirant d'eau). Finalement, nous étions bien accueilli à Cassis et nous avons eu de la chance d'avoir une place. C'est un petit port et il parait que c'est assez difficile d'avoir une place pendant la période estivale. Mais si l'on a un petit bateau, on y arrivé toujours!

J'ai pu brancher sur le 220v et la borne d'eau. Heureusement, j'avais prévu assez de rallonges et d'embouts de tuyau. Pensez à mettre à bord des embouts mâle et femelle qui se branchent sur n'importe quel robinet. J'en profite pour rincer et nettoyer le pont pendant que Eva se promène en ville. Le fait d'être à quai nous emmène un défilé de touristes et cie qui passent à coté pour discuter avec moi. Je cause avec un type qui vient de faire la traversée depuis la Corse avec son Dufour 28OO. Il me raconte son démâtage au large de Toulon.

Le port est bien à l'abri du vent. Sauf, l'entrée peut être technique. C'est très étroit. Au niveau des tarif, pour mon bobato ça m'a couté 17,50EUR + 2EUR les douches. Jusqu'à présent, le port le plus cher! Mais bon, notre place est hyper centre et pour se balader il y a rien de mieux (pour les 20EUR la nuit).


Eva à la barre

Nous longeons la cote au moteur, par manque de vent ce matin

On aperçoit Sormiou à quelques milles derrière

Nous arrivons bientôt dans la baie de Cassis

Un avant première des calanques de Port Pin et Port Miou

L'entrée du Port de Cassis bien étroite

Notre position: N43°12.812', E5°32.184'.